Nom de la loi
Loi d’amnistie en faveur de C. Servilius Geminus, qui avait violé l’interdiction, pour le fils d’un ancien magistrat curule encore vivant, d’exercer les magistratures plébéiennes (pl. sc.)
Date
203 av. J.-C.
Sources
Liv., 30, 19, 9Bibliographie
- Lange, RA, I, 850
- Mommsen, Staatsr., I, 487, n. 2 = Dr. publ., II, 487, n. 2
- Rotondi, LPR, 264
- De Sanctis , St. Rom., IV,1 (1923), 538 (524 de la 2ème éd.)
- Münzer, RA , 137-139
- Aymard , A. , « Liviana. À propos des Servilii Gemini. I Une loi méconnue sur les magistratures de la plèbe », REA 1943, 201-224
- Siber, H., RE , 21,1, 1951, s.v. plebs, col. 1256-1257
- Scullard, RP, 276-277
- Ranouil, P.- Ch. , Recherches sur le patriciat (509-366 av. J.-C.), Paris, 1975, 147-149
- Develin, R. , « A Peculiar Restriction on Candidacy for Plebeian Office », Antichthon , 1981, 15, 111-117
- Ungern-Sternberg (v.), J., « The End of the Conflict of the Orders », dans K. A. Raaflaub éd., Social Struggles in Archaic Rome, Berkeley, 1986, 353-377, part. 358
- Mitchell, R. E., Patricians and Plebeians. The Origin of the Roman State, Ithaca,1990, 214-217
- Elster, GMRR, 267-268
Commentaire
Le consul C. Servilius Geminus libéra et ramena à Rome son père, ancien magistrat curule, qui, fait prisonnier par les Boïens en 218 alors qu’il était membre d’une commission agraire, avait été considéré comme mort. Geminus était devenu tr. pl. puis aed. pl. quand, en 209, le bruit parvint à Rome que son père n’avait pas été tué (Liv., 27, 21, 10Seruilium negabant iure aut tribunum plebis fuisse aut aedilem esse, quod patrem eius, quem triumuirum agrarium occisum a Boiis circa Mutinam esse opinio per nouem annos fuerat, uiuere atque in hostium potestate esse satis constabat), et il prit alors soin d’exercer une édilité curule (208) avant de briguer la préture puis le consulat. Une fois le père revenu à Rome, une loi fut nécessaire pour amnistier le consul de la faute qu’il avait commise involontairement en violant la loi qui interdisait aux fils de magistrats curules encore vivants d’exercer une magistrature plébéienne (notice n° 351).
Comment citer cette notice
Jean-Louis Ferrary. "Loi d’amnistie en faveur de C. Servilius Geminus, qui avait violé l’interdiction, pour le fils d’un ancien magistrat curule encore vivant, d’exercer les magistratures plébéiennes (pl. sc.)", dans Lepor. Leges Populi Romani, sous la dir. de Jean-Louis Ferrary et de Philippe Moreau. [En ligne]. Paris:IRHT-TELMA, 2007. URL : http://www.cn-telma.fr/lepor/notice562/. Date de mise à jour :16/07/14 .