Sources

Ascon., p. 64 St.  - Ascon., p. 66 St.

Commentaire

Devant la pratique de la brigue lors de la campagne pour les élections consulaires de 64, notamment de la part de Catilina et de C. Antonius, un s.c. fut pris, demandant que fut proposée une loi plus répressive encore que celle de 67. Comme en 67 et en 63, ce soin dut être confié aux consuls, L. Iulius Caesar et C. Marcius Figulus. Mais le tribun Q. Mucius Orestinus opposa son intercession, d’abord au s.c. puis à la proposition de loi. Cic. lui-même se déclara satisfait de la loi Calpurnia Acilia dans son oratio in toga candida (Cic., in tog. cand., fr. 14 P.Quam ob rem augete etiam mercedem, si uultis, Q. Muci, ut perseueret legem impedire, ut coepit senatus consultum ; sed ego ea lege contentus sum, qua duos consules designatos uno tempore damnari uidimus.), et l’aggravation de la répression de la brigue ne se fit qu’en 63.