Sources

Commentaire

L’emploi dans le texte de Plutarque (Plut., Ant., 60, 1Ἐπεὶ δὲ παρεσκεύαστο Καῖσαρ ἱκανῶς, ψηφίζεται Κλεοπάτρᾳ πολεμεῖν, ἀφελέσθαι δὲ τῆς ἀρχῆς Ἀντώνιον, ἧς ἐξέστη γυναικί.) du verbe ψηφίζεται est par lui-même un argument fragile pour attester l’existence d’une loi comitiale. Mais comme Octave prit soin de donner à sa guerre contre Antoine toutes les apparences d’un bellum iustum contre Cléopâtre, jusqu’à procéder en tant que fétial au rite du jet de la lance devant le temple de Bellone (Dio, 50, 4, 5καὶ πρὸς τὸ Ἐνυεῖον ἐλθόντες πάντα τὰ προπολέμια κατὰ τὸ νομιζόμενον, διὰ τοῦ Καίσαρος ὡς καὶ φητιαλίου, ἐποίησαν·), il y a toute raison d’admettre que la décision d’entrer en guerre contre la reine fut soumise au sénat puis au peuple.