Nom de la loi
Rogatio concernant le roi Attale et les revenus de la province d’Asie
Date
172-149 av. J.-C.
Rogator
Inconnu
Thèmes
Sources
Fest., p. 266 L.Bibliographie
- Lange, RA, II, 682
- Cichorius, C., Untersuchungen zu Lucilius, Berlin, 1908, 84-86
- Fraccaro, P., « Catoniana », SSAC, 1910, 281-285 = Opuscula, I, 253-256
- Rotondi, LPR, 291
- Sblendorio Cugusi, M. T., M. Porci Catonis orationum reliquiae, Turin, 1982, 367, avec la bibliographie antérieure
Commentaire
Festus, p. 266 L.(Portisculus) autem est malleus, cuius meminit Cato in dissuasione de rege Attalo, et uectigalibus Asiae : "C. Licinio praetore remiges scribti ciues Romani[s] sub portisculum, sub flagrum conscribti ueniere passim.", s. u. Portisculus, cite une phrase de Cato in dissuasione de rege Attalo et uectigalibus Asiae (= Cato, ORF4 , 8, 190 C. Licinio praetore remiges scribti ciues Romani sub portisculum, sub flagrum conscribti ueniere passim.). Lange, suivi par Rotondi (avec un point d'interrogation), a supposé que ce discours avait été prononcé pour combattre l'adoption d'une rogatio, entre 172 (date de la préture de C. Licinius (RE 51) mentionnée dans la citation) et 149 (date de la mort de Caton). Fraccaro a noté que les mots dissuasio ou suasio pouvaient tout aussi bien se rapporter à un discours prononcé dans le cadre d'un débat sénatorial (cf. suasit in senatu à propos des fragments de Caton, (Cato, ORF4, 8, 85-6 85. Nunc ergo arbitror oportere institui, quin minus duobus milibus ducentis sit aerum equestrium. 86. De aeribus equestribus, de duobus milibus ac ducentis. et Cato, ORF4, 8, 230 Accessit ager quem priuatim Gallicus, Samnitis, Apulus, Bruttius), et montré que le contexte le plus probable était celui d'un débat de 151/0 : Prusias II s'était vu infliger, au profit d'Attale II, une amende de 500 talents payable en 20 ans, et des ambassadeurs bithyniens vinrent alors en vain solliciter la rémission de cette sanction (App., Mithr., 4, 9-119. ὄντι δ’ αὐτῷ διὰ μίσους τοῖς ὑπηκόοις ἐπὶ ὠμότητιχαλεπῇ Νικομήδης υἱὸς ἦν, πάνυ τοῖς Βιθυνοῖς ἀρέσκων·ὅπερ ὁ Προυσίας ὑφορώμενος ἐς Ῥώμην αὐτὸν βιοῦν μετεστήσατο. καὶ μαθὼν εὐδοκιμοῦντα κἀκεῖ, προσέταξετῆς βουλῆς δεηθῆναι τῶν ἔτι ὀφειλομένων Ἀττάλῳ χρημάτων αὐτὸν ἀπολῦσαι Μηνᾶν τε αὐτῷ συμπρεσβεύσοντα ἔπεμπε 10. καὶ εἴρητο τῷ Μηνᾷ, εἰ μὲν ἐπιτύχοι τῆς ἀφέσεως τῶν χρημάτων, ἔτι φείδεσθαι τοῦ Νικομήδους, εἰ δὲ ἀποτύχοι, κτείνειν αὐτὸν ἐν Ῥώμῃ, κερκούρους τέτινας ἐς τοῦτο συνέπεμψεν αὐτῷ καὶ δισχιλίους στρατιώτας. 11. ὃ δέ, τῆς μὲν ζημίας οὐκ ἀφεθείσης τῷ Προυσίᾳ (Ἀνδρόνικος γὰρ ἐπιπεμφθεὶς ἐς ἀντιλογίαν ὑπὸ Ἀττάλου τὴν ζημίαν ἀπέφαινεν ἐλάττονα τῆς ἁρπαγῆς), τὸν δὲ Νικομήδη λόγου καὶ σπουδῆς ἄξιον ὁρῶν, ἠπόρητο καὶ οὔτε κτείνειναὐτὸν ὑφίστατο οὔτε αὐτὸς ἐς Βιθυνίαν ἐπανιέναι διὰ δέος. ὅμως δ’ αὐτῷ βραδύνοντι συνεὶς ὁ νεανίσκος ἐς λόγους ἦλθεν, ἐθέλοντι κἀκείνῳ.). Bien moins vraisemblable est l'hypothèse de Cichorius que le fragment appartienne à un discours de M. Caton (RE *13, cos. 118 et petit-fils du Censeur) contre la loi de C. Gracchus sur la dîme de la province d'Asie : cela nous éloignerait de la préture de Licinius, mais surtout il faudrait que Festus ou sa source ait attribué au Censeur un discours de son petit-fils, et cette solution, si elle rend bien compte de de uectigalibus Asiae, n'expliquerait guère de rege Attalo.
Comment citer cette notice
Jean-Louis Ferrary. "Rogatio concernant le roi Attale et les revenus de la province d’Asie", dans Lepor. Leges Populi Romani, sous la dir. de Jean-Louis Ferrary et de Philippe Moreau. [En ligne]. Paris:IRHT-TELMA, 2007. URL : http://www.cn-telma.fr/lepor/notice328/. Date de mise à jour :23/11/23 .