Sources

Gell., 20, 2, 1

Commentaire

Rotondi accompagne cette loi d'un point d'interrogation. Elle se fonde sur le seul titre d'un discours de Caton, Ne imperium sit ueteri ubi nouus uenerit (Gell., 20, 2, 1 « Siticines » scriptum est in oratione M. Catonis, quae scribitur « Ne imperium sit ueteri, ubi nouus uenerit ». = Caton, ORF ⁴ 8, fr. 223 « Siticines » scriptum est in oratione M. Catonis, quae scribitur « Ne imperium sit ueteri, ubi nouus uenerit ». ; voir aussi Sblendorio Cugusi, 403-4, avec la bibliographie antérieure). Le contexte dut être un conflit, qu'on ne peut ni identifier ni dater, entre un magistrat arrivant dans sa province et son prédécesseur. Le discours put fort bien être prononcé au Sénat, et il n'y a pas la moindre preuve qu'il y ait eu dépôt d'un projet de loi à cette occasion. L'obligation pour un gouverneur de quitter la province dans les trente jours suivant l'arrivée de son successeur figurait dans une loi Cornelia, très vraisemblablement la loi de majesté de Sulla (notice n° 139). Le titre du discours de Caton rend possible, mais nullement certaine, l'hypothèse qu'elle remonte à une loi votée dans la première moitié du II^e siècle av. J.-C. La loi Porcia qui contenait une autre disposition reprise par la loi Cornelia de maiestate, à savoir l'interdiction pour un gouverneur de sortir des limites de sa province sauf dans certaines circonstances, n'est pas, en tout cas, une loi de Caton le Censeur, et date plutôt du dernier quart du II^e siècle av. J.-C. (notice n° 621)