« chartae-galliae-11994 »


Description

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    Henri d'Hondschoote prévôt de Douai, Ide sa femme

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    Douai (hôpital)

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    après 1242/04/20 - avant 1243/04/11


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    Arras

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    charte

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    non suspecté

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    Lettres du prévôt et de la prévôte autorisant un hôpital à faire passer l’eau des fossés de la ville par un conduit de la fondation, sous certaines conditions concernant un moulin de la Scarpe auquel aboutit cette conduite

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    Jou Henris de Hondescote, provos de Dowai, et jou Ide, se feme, provoste de Dowai, faisons savoir à tous ceus ki sunt et ki avenir sunt ke nous avons louet et otroiet por Deu, à le priere et à le requeste de bones gens, d’endroit le hospital et le conduit de celui hospital ki est dedens le porte des Weis, ke li aigue, ki vient del fossé de le vile de Doai, doit courre et aler iretaulement parmi celui conduit tout outre, si loins com li conduis dure, sans engien. Et si doit li aigue descendre et cair en le riviere d’autre part devers le mœlin de le porte des Weis, tres le dimence à prime dusques apres çou ke vespres seront cantées, et adonkes doit-on clore les venteiles del conduit. Et si i doit avoir fermures et cleis ke li warde del mœlin des Weis wardera toute le semaine, en tele maniere ke cele warde, cascun diemence à prime, doit rendre les cleis à l’hospital, por defermer les venteiles et por haucier et por courre l’aigue parmi le conduit, ensi com devant est dit. Et se li conduis u li venteile defaloient u empiroient, li hospitaus les doit retenir et refaire à sen coust; et se li hospitaus u cil ki warde en seroient estoient encontre, nous, li provos et li provoste devant nomeit u autres de le noe part poriemes refaire et retenir le conduit et les venteiles dedens l’ospital, là ù mestiers en seroit, au coust de l’hospital. Et çou unt loué et otroie les wardes de l’hospital, sau çou ke li aigue de l’hospital doit courre parmi le conduit, ensi com devant est dit. Toute cesti covenence avonmes-nos encovenent et creanté bien et loiaument à tenir et ke nous jamais par nous ne par autrui ne venrons ne serons encontre.
    Et por çou ke çou soit bien et fermement tenut, nos avons ceste presente cartre confermée de nos seauls.
    Ce fu fait en l’an de l’Incarnation mil CC et XLII ans, en avril.

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    ESPINAS (Georges), La vie urbaine de Douai au Moyen-âge, t. III, pièces justificatives. XIe-XIIIe siècles, n° 62, p. 47-48.

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    original

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    Douai, AM, layette 190, GG

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    A. ORIGINAL. Layette 190, série GG. Original scellé de deux sceaux pendant sur double queue, dont l’un, celui du prévôt, brisé, l’autre, celui de la prévôte, manquant. — B. VIDIMUS. Douai: Archives hospitalières. Fonds de l’hôpital du Béguinage ou des Wetz, carton 2. Inventaire de 1839, n° 847. Vidimus original scellé de deux sceaux pendant sur double queue, dont celui du doyen de Saint-Pierre (Demay, Sceaux de la Flandre, II, n° 6172). Il est ainsi conçu: «Et jou Jakemes de le Rive, doiens de Saint-Piere de Douai, et jou Ernous, porosiens de cel meisme liu, avons le letre veu mot à mot et liute, seelée del seel le prevost Henri et le prevoste Idain. Et por çou ke çou soit plus certaine cose et miels creue, nos avons à cest present escrit pendus nos seels».

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    Benoit Tock

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