Ban échevinal concernant le paiement par les commerçants ou par les pélerins, des dettes échues pendant leurs absences de la ville.
BANS SOR CIAUS QUI DOIVENT DETES ET KI VONT U SONT ALEIT EN MARCANDISE U EN PELERINAGE
1. Et si fait-on le ban que nus borgois ne borgoise de ceste vile ne soit si hardis, que se il va u il est alés en marcandise ne en pelerinage ne ailleurs, et il doit dete à borgeois ne à borgoise de ceste vile, que il l’ait paie u fait creant u autres por lui dedens les 3 mois que li jors dou paier sera keus, sauve le convenence de eschevinage, u par brievet ke on deveroit.
2. Et kiconques chou trespasseroit, on feroit le loy de le vile del claim et de respeus et de se feme et dou sien as borgois et as borgoises de le vile.
En l’an XLIIIIisme, en novembre.
3. Et se on ne trovoit se feme u ele ne volsist faire le loy de le vile, on poroit arrester et saisir le sien par le justice et par eschevins.
ESPINAS (Georges), La vie urbaine de Douai au Moyen-âge, t. III, pièces justificatives. XIe-XIIIe siècles, n° 68, p. 50-51.
registre
Douai, AM, AA 94, f. 24
COPIES de 1270-1280 env. A. Texte primitif partiel, ne comprenant pas une addition au § 1, ni le § 3 et dernier. Copies de la fin du troisième quart du XIIIe siècle. 1. Registre AA 92, fol. 39: copie de 1270 env. 2. Registre AA 89, fol. 11: copie de 1275 env. — B. La leçon comprend une addition au § 1 et le § 3 et dernier, omis dans A, mais non la date finale de A. Registre AA 94, fol. 24: copie de 1280 env.
EDIT.: Tailliar, Recueil d’actes..., n° 151, p. 235, n. 1; d’après A2 et par conséquent sans le § 3.