« aposcripta-4034 »


Général

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    Grégoire IX (1227-1241)

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    Le roi de Tunis

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    Idibus maii, anno nono

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    1235/05/15


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    Pérouse

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    Lettre, général (après 1198, littere cum filo canapis)

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    [Registre de la chancellerie apostolique] R. CITÉ DU VATICAN, Archivio apostolico Vaticano, Registra Vaticana 18, ep. 53, fol. 21.
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    [Copie moderne] S. FRANCE, Paris, Bibliothèque nationale, fonds Moreau, La Porte du Theil, ms. 1190, fol. 30 (copie par La Porte du Theil).

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    Ici reprise de Karl Rodenberg, Epistolae s. XIII e regestis pontificum romanorum selectae, I, Berlin : Weidmann (MGH), 1883, n. 639, p. 531 [en ligne], d'après R.

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    Giovanni Giacinto Sbaraglia, Bullarium Franciscanum Romanorum pontificum constitutiones, epistolas ac diplomata continens, Rome : Typis Sacrae Congregationis de Propaganda Fide, 1759-1768 (réimp. anast. 1983), 4 vol., I, n. 125, p. 74 [en ligne].
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    Luke Wadding, Annales Minorum seu trium ordinum a S. Francisco institutorum, 2e éd., 19 vol., Rome, 1731-1745, 1235, § 34, t. II, p. 408 [en ligne], d'après R.
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    Louis de Mas-Latrie, « Traités et documents divers concernant les relations des chrétiens et des Arabes au Moyen Âge », dans Traités de paix et de commerce et documents divers concernant les relations des chrétiens avec les Arabes de l'Afrique septentrionale au Moyen Âge, Paris : Plon, 1866, n. 11, p. 11 [en ligne].
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    Lucien Auvray, Les registres de Grégoire IX, Paris, 1890-1955, n. 2546, d'après R [en ligne].

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    Potthast, Regesta pontificum Romanorum, n. 9901 [en ligne].
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    Clara Maillard, Les papes et le Maghreb aux XIIIe et XIVe siècles. Etude des lettres pontificales de 1199 à 1419, Brepols : Turnhout, 2014, n. 18, p. 435.

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    Gregorius IX papa regem Tunici rogat, ut Iohannem ministrum ordinis Minorum de Barbaria eiusque socium benigne recipiat [Rodenberg].
    Grégoire IX, répondant aux lettres du roi de Tunis et au rapport que lui ont fait de sa part deux nobles citoyens génois, lui dit que la question dont il s'agit entre eux nécessitant un traité régulier, il envoie à Tunis frère Jean, ministre de l'ordre des religieux Mineurs de Barbarie, pour s'entendre plus complètement avec lui [Mas-Latrie].

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    .. regi Tunici.
    Nobilitatis tue litteris debita benignitate receptis et earum diligenter inspecto tenore, ea que dilectus filius nobilis vir Oddo Adelardi, vir providus et discretus tibique fidelis ac in commissis a te prudentie sue negotiis studiosus, et Symon Melc, cives Ianuenses, in nostra presentia retulerunt, diligenter audivimus, tue devotionis affectum acceptum et placitum reputantes.
    Verum cum super hiis, que fuere proposita, tractatus sollempnior exigatur, dilectum filium fratrem Iohannem ministrum ordinis Minorum de Barbaria et .. fratrem eiusdem ordinis, quos benigne recipias et pertractes, ad tuam presentiam duximus destinandos. Dicto quidem fratri I. super hiis que tibi ex parte nostra retulerit fidei plenitudinem largiaris.
    Datum Perusii, idibus maii, anno nono.

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    1. Il n'est pas probable qu'il s'agit de préparer le traité conclu l'année suivante à Tunis (10 juin 1236) par l'ambassadeur de Gênes. La négociation devait être particulière au saint-siége et aux affaires ecclésiastiques. Elle concernait peut-être les hommes d'armes chrétiens résidant auprès des émirs, ou l'autorité de l'évêque de Maroc, devenu le chef spirituel de tous les chrétiens habitant l'Afrique. L'accord du saint-siége et du roi de Tunis, s'il fut conclu et s'il était parvenu jusqu'à nous, aurait offert vraisemblablement un grand intérêt.

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    Michel Rubellin, « La diplomatie pontificale et les pouvoirs musulmans dans la première moitié du XIIIe siècle », Pays d'Islam et monde latin : Xe-XIIIe siècle : textes et documents, réunis et présentés par l'Unité mixte de recherche 5648 Histoire et archéologie des modes chrétiens et musulmans médiévaux, Aubenas, Presses universitaires de Lyon, 2000, p. 189.

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    Il n'est pas probable qu'il s'agit de préparer le traité conclu l'année suivante à Tunis (10 juin 1236) par l'ambassadeur de Gênes. La négociation devait être particulière au Saint-Siège et aux affaires ecclésiastiques. Elle concernait peut-être les hommes d'armes chrétiens résidant auprès des émirs, ou l'autorité de l'évêque de Maroc, devenu le chef spirituel de tous les chrétiens habitant l'Afrique. L'accord du Saint-Siège et du roi de Tunis, s'il fut conclu et s'il était parvenu jusqu'à nous, aurait offert vraisemblablement un grand intérêt [Mas-Latrie].

Informations

Acte

Laurent Vallière (CIHAM (UMR 5648)), dans  APOSCRIPTA database

APOSCRIPTA database – Lettres des papes, dir. J. Théry, CIHAM/UMR 5648, éd. électronique TELMA (IRHT), Orléans, 2017 [en ligne], acte n. 27280 (aposcripta-4034), http://telma.irht.cnrs.fr/chartes/aposcripta/notice/27280 (mise à jour : 17/04/2024).