« Marie de Brabant, reine de France »
Identification
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Marie de Brabant, reine de France, femme de Philippe III, roi de France
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reine de France
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Louvain
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Les Mureaux
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Couvent des Cordeliers de Paris
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Couvent des Jacobins de Paris
Famille
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Henri III, duc de Brabant
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Alix de Bourgogne
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Henri IV, duc de Brabant
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Jean Ier, duc de Brabant
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Godefroi
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Louis, comte d'Évreux
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Marguerite, reine d'Angleterre
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Blanche, duchesse d'Autriche
Sceau
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oui
1er sceau
en navette, 83 x 51 mm
La reine est debout, la tête ceinte d’une couronne à trois fleurons, les cheveux sur les épaules. Elle porte une longue robe plissée dont les plis s’écrasent sur le sol, recouvrant les pieds, ceinte à la taille d’une ceinture et ornée au col d’un fermail. Les bords du manteau vairé qui couvre les épaules et descend jusqu’au sol sont retenus par un cordon où la reine porte la main gauche. Dans la main droite, elle tient un sceptre terminé par une fleur de lis. Le champ est semé d’onze fleurs de lis, cinq à gauche et six à droite. La reine est placée dans une niche gothique trilobée ornée de pinacles et de rosaces, dont le socle décoré d’arcatures gothiques est supporté par une tête de personnage ( ou
d’animal ?).
Entre deux grènetis, celui de l’intérieur souligné par un mince filet extérieur : S’ MA/RIE : DEI
GRACIA / FRANCORUM RE/GINE
2e sceau
en navette, fragment de 60 x 49 mm
La reine est debout, la tête ceinte d’une couronne à trois fleurs de lis, les cheveux sur les épaules. Elle porte une longue robe plissée, resserrée à la taille et ornée au col d’un fermail. Les bords du manteau qui couvre les épaules sont retenus par un cordon auquel est suspendue une bourse ( ?) que la reine supporte de la main gauche. Dans la main droite, elle tient un sceptre terminé par une fleur de lis. Le champ est semé de lions rampants (armes de Brabant). La reine est placée dans une niche gothique trilobée ornée de pinacles et de rosaces.
Entre deux filets pleins : [S. MA]/RIE DE[I] GRACIA / FRA[NCO]RUM RE/[GINE]oui1er contre-sceau
rond, 28 mm
Un écu mi-parti, au 1 semé de fleurs de lis (armes de France) et au 2 au lion rampant (armes de Brabant).
Dans un filet plein : + A/VE MARIA . / GR(aci)A PLEN/A
2e contre-sceau
rond, 29 mm
Un écu mi-parti, au 1 semé de fleurs de lis (armes de France) et au 2 au lion rampant (armes de Brabant), dans un quadrilobe à redents orné de branches de feuillage. Des rouelles décorent les écoinçons.
Entre deux filets pleins : + 9(=con)T(ra) S’ MARIE FRA(n)COR(um) REGINEhttp://www.sigilla.org/sceau-type/marie-brabant-premier-grand-sceau-236569; http://www.sigilla.org/sceau-type/marie-brabant-deuxieme-grand-sceau-236571
Manuscrits conservés
Bibliographie
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Tracy Chapman Hamilton, Pleasure and Politics at the Court of France : The Artistic Patronage of Queen Marie de Brabant (1260-1321), New York, Harvey Miller, coll. « Studies in Medieval and Early Renaissance Art History » (no 64),
Philippe Plagnieux, « Une fondation de la reine Marie de Brabant : la chapelle Saint-Paul Saint-Louis », dans Mantes médiévale, la collégiale au cœur de la ville (catalogue d'exposition), Paris, Somogy,
Xavier Hélary, « La reine, le légat, et le chambellan : Un "péché contre nature" à la cour de Philippe III », dans Passions et pulsions à la cour (Moyen Âge - Temps modernes), Florence, SISMEL / Edizioni del Galluzzo, coll. « Micrologus' Library » (no 68),
Id., « Trahison et échec militaire : le cas Pierre de La Broce (1278) », dans Maïté Billoré et Myriam Soria (éd.), La trahison au Moyen Âge : De la monstruosité au crime politique (Ve – XVe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes,
William C. Jordan, « The Struggle for Influence at the Court of Philip III : Pierre de la Broce and the French Aristocracy », French Historical Studies, vol. 24, no 3, , p. 439-468.
Sean L. Field et Walter Simons, « A Prophecy Fulfilled? An Annotated Translation of the Sources on the Death of Crown Prince Louis of France (1276) and the Interrogations of Elizabeth of Spalbeek (1276-78) », dans The Medieval Low Countries, vol. 5,