قال عنه ابن القاسم، فى مسلم مات أبوه الكافر: فلا يغسله، ولا يتبعه، ولا يدفنه، ألاَّ أن يخش أن يضيع، ويواريه...قال ابن القاسم، وأَشهب: وإن مات الابن المسلم، فلا يوكل إلى أبيه فى شئ من أمره، من غسل ولا غيره. قال أَشهب: فأما سيره معه ودعاءه له، فلا يمنع منه. قال ابن القاسم: قال مالك: ولا يعزى المسلم بأبيه الكافر؛ يقول الله تعالى: " مَا لَكُم مِن وَلَايَتِهِم مِّن شَئٍ حَتَّى يُهاجِرُوا" (سورت الأنفال ٧٢
Abī Zayd al-Qayrawānī, Al-Nawādir wa-al-ziyādāt ‘alā al-Mudawwana min ghayrihā min al-ummahāt, ‘Abd al-Fattāḥ M. Ḥulw, ed. ( Beyrouth, 1999), vol. 1, 612.
Ibn al-Qāsim rapporte de lui (i.e., de Mālik) au sujet du musulman dont le père infidèle meurt : « Il ne doit ni laver son corps, ni assister à ses funérailles ni l’enterrer. Mais s’il craint que le cadavre en soit laissé [sans sépulture], il l’ensevelit…Ibn al-Qāsim et Ashhab ont dit : «Si un musulman venait à mourir, on ne conféra à son père [infidèle] ni le lavage de son corps ni aucune autre [opération funéraire]. Ashhab a dit : « Il (i.e., le père infidèle) ne sera pas empêché de marcher dans la convoi funèbre ni de prier pour son défunt fils ». Ibn al-Qāsim a dit : « On ne présente pas ses condoléances à un musulman pour la mort d’un parent infidèle, car il est dit dans le Coran : «Vous ne serez pas liés à eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent » (8,172).
A. Oulddali
Ahmed Oulddali : traduction
Claire Chauvin : traduction
Notice n°252634, projet RELMIN, «Le statut légal des minorités religieuses dans l'espace euro-méditerranéen (Ve- XVesiècle)»
Edition électronique Telma, IRHT, Institut de Recherche et d'Histoire des Textes - Orléans http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait252634/.