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עוד כתב הראב''ד[71]

Auteur

Abraham ben David de Posquières

Titre en français

Rabad de mémoire bénie écrit encore

Titre descriptif

Les Juifs peuvent utiliser le travail des gentils pour verser de l’eau dans la cuve pour faire de l'hydromel

Type de texte

Responsum

Texte

עוד כתב הראב"ד ז"ל והוא הדין לשפוך מים בגגית או בגת על החרצנים לעשות התמדים ככל תמד שבעולם ואפילו בתמדים הראשונים שמותר הגוי לשפכן ואפילו בלא סיוע ישראל, וליכא משום כחו, ולאו קרוב הוא שיגע ביין שהחרצנים צפין על פני כל הגת, ולא דמי ליין שמזג הגוי דהתם קרוב הוא שיגע ביין, אבל בהא אין דעתן שיוציא מן היין עד אחר זמן

Langue

Hébreu

Source du texte original

Ha-Rabad, "Teshuvot u-psakim" (Jerusalem, 1964), via The Responsa Project of Bar-Ilan University.

Datation

  • Entre 1120 et 1198

Aire géographique

Traduction française

Rabad de mémoire bénie écrit encore : les considérations qui suivent correspondent à l’écoulement d'eau sur les pépins de raisin dans un bac ou dans une cuve pour faire de l'hydromel de tout genre, et même pour en faire les premiers lots. Il est permis à un gentil de verser de l’eau de cette manière et même sans l’aide d’un Juif, et l’interdiction motivée par la crainte qu’un gentil fasse une action qui peut rendre cette substance illicite ne sera pas appliquée. Il est peu probable que ce gentil touche le vin si les pépins couvrent toute la surface de la cuve. Cela ne ressemble pas au cas où un gentil remue le vin (le Talmud Babylonien, ʿAvodah Zarah, 59b) quand il va évidemment toucher le vin, mais dans ce cas-là, au contraire, à leur avis [des sages], il ne va pas prendre du vin pour l’utiliser après [pour les pratiques idolâtres].

Source traduction française

N.Koryakina

Résumé et contexte

Selon la loi juive, le mélange de l'eau et du vin n'est pas considéré comme du vin si l’eau constitue plus d'un tiers du mélange. Il est supposé que ce mélange ne peut plus servir comme offrande. C’est pourquoi le recrutement des non-juifs pour préparer l'hydromel fut considéré permis.

Signification historique

Les sources qui portent sur la production de l'hydromel dans la littérature de responsa sont peu nombreuses. On trouve aussi une consultation d’Adreth qui fut d’accord avec Rabad de Posquières (She'elot u-Teshuvot ha-Rashba ha-Meyuhasot la-Ramban (Jerusalem, 1989), no 151). R. Asher ben Yehiel d’Ashkenaze jugea de la même manière dans son commentaire sur Baba Batra, ch.6.

Etudes

  • D. Freidenreich, Foreigners and Their Food: Constructing Otherness in Jewish, Christian, and Islamic Law (University of California Press, 2011), 209-222.
  • H. Soloveitchik, Hayayin bimei habeinayim: yayin nesekh (Jerusalem: Zalman Shazar Center for Jewish History, 2008), 16-20, 48-52.

Mots-clés

alimentation ; Juifs/Judaïsme ; miel

Auteur de la notice

Nadezda   Koryakina

Comment citer cette notice

Notice n°244501, projet RELMIN, «Le statut légal des minorités religieuses dans l'espace euro-méditerranéen (Ve- XVesiècle)»

Edition électronique Telma, IRHT, Institut de Recherche et d'Histoire des Textes - Orléans http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait244501/.

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