Concilium Carthaginense, 525
Les évêques ne doivent pas faire d'hérétiques ou de païens leurs héritiers
Vbi svpra: si heredes extraneos uel haereticos aut paganos consanguineos ecclesiae praetulerit, post mortem anathema sit, et eius nomen inter episcopos non recitetur, etiam si intestatus defecerit, quia factus episcopus rem propriam debuit ordinare.
C. Munier, Concilia Africae A. 345 – A. 525, CCSL, vol. 149 (Turnhout, 1974), 265.
Au même concile : si pour en faire son héritier, un évêque préfère à un membre de l'Église quelqu'un qui n'est pas son parent ou un parent qui est hérétique ou païen, il devra être déclaré anathème même après sa mort et son nom ne devra pas être cité parmi les évêques. Même s'il meurt intestat parce que, une fois fait évêque, il aurait dû disposer de ses propres biens.
L. Foschia
Ce canon est une légère variation sur le c. 81 des Registri ecclesiae Carthaginensis excerpta qui fut à l'origine promulgué en septembre 401.
Laurence Foschia : traduction
Notice n°238299, projet RELMIN, «Le statut légal des minorités religieuses dans l'espace euro-méditerranéen (Ve- XVesiècle)»
Edition électronique Telma, IRHT, Institut de Recherche et d'Histoire des Textes - Orléans http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait238299/.