« aposcripta-431 »


Description

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    Grégoire XI (1370-1378)

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    Pour mémoire perpétuelle de la chose

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    Les inquisiteurs de la dépravation hérétique frères Prêcheurs et Mineurs

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    VIII idus februarii, anno tercio

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    1373/02/06


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    Avignon

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    Bulle (ad perpetuam rei memoriam)

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    [n.c.] n. c.

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    Ici reprise de Konrad Eubel, Bull., VI, n. 1243, p. 496-497, d'après Bull. Domin., II, p. 16.

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    Eymeric, Directorium inquisitorum, Venetiis, 1607, part. II, p. 137
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    Ripoll. II, Bullar., II, p. 276.

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    Jean-Marie Vidal, Bullaire de l’Inquisition française au XIVe siècle et jusqu'à la fin du Grand Schisme, Paris : Letouzey et Ané, 1913, n. 275, p. 394-396.

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    Inquisitoribus haer. prav. ex ord. Praed. et Min. concedit facultatem veniendi ad Rom. curiam etiam superiorum ipsorum ordinum non obtenta vel petita licentia [Eubel].
    Grégoire XI décide que les inquisiteurs de la foi appartenant aux deux ordres franciscain et dominicain pourront se rendre auprès de la Curie, accompagnés d’un socius, sans avoir l’autorisation de leurs supérieurs ; qu’il leur sera loisible de choisir tel autre compagnon qu’ils voudront parmi les frères de leur province [Vidal]1.

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    Ad perpetuam rei memoriam.
    Negotia catholice fidei per nos ipsos promovere et per alios promoveri facere, prout ad id tenemur, plenis desideriis affectantes, universis et singulis Predicatorum et Minorum ordinum fratribus, inquisitoribus heretice pravitatis ubilibet constitutis, presentibus et futuris, veniendi libere ad Romanam curiam in eaque morandi cum uno socio sui ordinis, non obtenta vel petita licentia quorumcumque suorum superiorum seu prelatorum, et huiusmodi socium mutandi et alium de sua provincia assumendi et secum tenendi, quotiens fuerit opportunum, non obstantibus quibuscumque prohibitionibus seu constitutionibus eorumdem prelatorum seu capitulorum generalium vel provincialium ordinum predictorum, quorumcumque tenorum existant, contrariis, plenam licentiam tenore presentium impertimur.
    Ipsos autem inquisitores hortamur ut se facere expediri de dicta curia quamcito poterunt bona fide procurent et ad partes in quibus eis commissum est inquisitionis officium, ad illud exequendum sollicite non differant remeare.
    Nulli ergo etc.
    Datum Avinioni, VIII idus februarii, pontificatus nostri anno tercio.

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    1. L’inquisiteur est toujours accompagné d’un religieux de son ordre, nommé socius, qui l’assiste dans ses besoins spirituels, l’aide de ses conseils, lui sert de moniteur, et prend part avec lui aux actes de l’office. Le chapitre général du Puy (1344) avait décidé que les inquisiteurs dominicains, devant comme les autres frères obéissance à leurs supérieurs en ce qui ne concernait pas leur office, nul d’entre eux ne prendrait de socius sans l’avis de ses supérieurs. Cette règle était portée sous peine de destitution. Reichert, Acta capit. gen., t. ii, p. 295.
    On voit, d’après la bulle n. 275, que le pape fut le premier à légitimer l’infraction à ces ordonnances. Divers chapitres généraux avaient interdit à tous les frères de se rendre in Curia, sans l’autorisation du maître général ; ainsi, ceux de 1329, 1330, 1331. Reichert, op. cit., t. ii, p. 192, 210, 219, etc. Voir Introduction, p. xxxii sq.

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aposcripta admin (CIHAM (UMR 5648)), dans  APOSCRIPTA database

APOSCRIPTA database – Lettres des papes, dir. J. Théry, CIHAM/UMR 5648, éd. électronique TELMA (IRHT), Orléans, 2017 [en ligne], acte n. 20444 (aposcripta-431), http://telma.irht.cnrs.fr/chartes/en/aposcripta/notice/20444 (mise à jour : 01/03/2023).