Nomocanon en 14 Titres : Quatrième Recension, 4 : 7
Règlement de l’accueil des convertis
Περὶ τῶν πρὸ τοῦ βαπτίσματος ἁμαρτανόντων, καὶ περὶ κατηψουμένων παραπιπτόντων. Συνόδου Νικαίας κανὼν ιδ΄. Συνόδου Ἀγκύρας κανὼν ιβ΄. Συνόδου Νεοκαισαρείας κανὼν ε΄. Βασιλείου κανὼν κ΄. Θεοφίλου ἐκ τοῦ ὑπομνηστικοῦ κανὼν δ΄. Κυρίλλου ἐκ τῶν πρὸς τοὺς ἐν Λιβύῃ καὶ Πενταπόλει ἐπισκόπους ἐπιστολῶν κανὼν δ΄. Ὁ νόμος. Ἡ α΄. διάτ. τοῦ ιβ΄. τίτ τοῦ α΄. βιβλίου τοῦ κώδικος φησὶν ὅτι ἐὰν Ἰδουδαῖος διὰ τὸ φυγεῖν ἔγκλημα, ἢ κρέος, θελήσῃ χριστιανίσαι, οὐ δεῖ αὐτὀν προσδεχθῆναι, ἕως ἂν ἀνεύθυνος φανῇ, καὶ τὸ χρέος δαταβάλῃ. Ἡ δὲ ί. διάτ. τοῦ ιά. τίτ. τοῦ α΄. βιβλίου θέλει τοὺς Ἕλλεηνας βαπτίζεσθαι, καὶ τὰ τέκνα αὐτῶν χωρὶς ἀναβολῆς μικρὰ ὄντα, τὰ δὲ τέλεια προδιδάσκεσθαι κατὰ τοὺς κανόνας τὰς γραφάς. Ἡ δὲ γ΄. τοῦ γ΄. τίτ. τῶν νεαρῶν ἐπὶ διετίαν θέλει τοὺς τελείους Σαμαρείτας κατηχεῖσθαι. Ἡ α΄. διάτ. τοῦ ιβ΄. τίτ. τοῦ α΄. βιβλίου τοῦ κώδικός ἐστι κεφ. μδ΄. τοῦ α΄. τίτ. τοῦ α΄. βιβλίου τῶν βασιλικῶν οὕτω λέγον καθὼς εἰς τὸ κείμενον ἐδηλώθη. Ἡ ί διάτ. τοῦ ια΄. τίτ. τοῦ α΄. βιβλίου τοῦ κώδικος οὐκ ἐτέθη εἰς τὰ βασιλικά. Ἡ μέν τοι γ΄. διάτ. τοῦ γ΄. τίτ. τῶν νεαρῶν ἐστι νεαρὰ Ἰουστινιάνειος ρμδ΄. κειμένη ἐν βιβλίῳ α΄. τῶν βασιλικῶν τίτ. α΄. κεφ. να΄. θεσπίζουσα Σαμαρείτας μηδέν τι λαμβάνειν ἀπὸ διαθήκης, ἢ ἐξ ἀδιαθέτου, ἢ ἐκύ δωρεᾶς, μηδὲ διατίθεσθαι αὐτούς, ἢ δωρεῖσθαι αἱρετικοῖς, μόνους δὲ τοὺς γεωργοὺς Σαμαρείτας κληρονομεῖν, καὶ ἐξ ἀδιαθέτου, καὶ ἐκ διαθήκης ἀλλήλους, ἀλλὰ μηδὲ γίνεσηαί τινα ἐκ τούτων στρατιώτην, ἢ συνήγορον, ἢ ἕτερόν τι ὀφφίκιον αὐτοὺς ἐγχειρίζεσθαι, κατηχεῖσθαι δὲ αὐτοὺς ἐπὶ διετίαν, δεκτικοὺς ὄντας τῆς κατηχήσεως, ἔτι μὴν ἐλευθεροῦσθαι καὶ τοὺς παρ’αὐτῶν ἐξωνουμένους δούλους Χριστιανοὺς ὄντας.
A. Linder, The Jews in the Legal Sources of the Early Middle Ages, (Detroit 1998) pp. 71-72.
Sur ceux qui pèchent avant leur baptême, et les catéchumènes délinquants. Concile de Nicée, canon 14 ; Concile d'Ancyre, canon 12 ; Concile de Néocésarée, canon 5 ; Basil, canon 20; l’Admonition de Theophilos, canon 4; Des lettres de Cyril aux évêques de la Libye et la Pentapole, canon 4. La loi : la première loi du titre 12 du premier livre du Codex dit que si un juif voulait devenir chrétien afin d'échapper à une accusation ou à une dette, il ne pouvait être reçu jusqu'à ce qu'il soit prouvé qu’il est innocent ou qu’il s’acquitte de sa dette. Mais la loi 10 du titre 11 du livre 1 souhaite que les païens soient baptisés, leurs jeunes enfants sans délai, tandis que les adultes devaient apprendre à l'avance la Sainte Écriture. Et la loi 3 du titre 3 des Novelles souhaite que les adultes samaritains soient catéchumènes pour une durée de deux ans. La première loi du titre 12 du Livre 1 du Codex est le chapitre 44 du premier titre du premier livre de la Basilica, et il dit selon ce qui a été déclaré par la loi. La loi 10 du titre 11 du Livre 1 du Codex n'a pas été mis dans le Basilica. La loi 3 du titre 3 des Novelles est la Novelle 144 de Justinien, qui a été placée dans le livre 1 de la Basilica, titre 1 chapitre 51, décrétant que les samaritains ne peuvent pas acquérir n’importe quoi par testament ou par succession ab intestat, ou par don, ils ne peuvent pas léguer dans un testament ou donner des cadeaux aux hérétiques. Seuls les paysans samaritains héritent entre eux, à la fois par testament ou succession ab intestat ; mais aucun d'eux devient soldat, ou avocat, et ils ne se voient pas confiée d’autre fonction, mais ils sont catéchumènes pendant une période de deux ans pendant laquelle ils deviennent capables de recevoir une instruction. En outre, les esclaves chrétiens achetés par eux sont libérés.
Youna Masset
En apparence, les canons ici s’intéressent à l’accueil des convertis. Ils sont liés aux lois civiles qui s’adressent aux juifs qui pouvaient se convertir en vue d'échapper à une dette, aux païens convertis, et aux samaritains.
Bien sûr la question des juifs qui voulaient se convertir, peut-être pour des motifs inavoués, reste pertinente jusqu'à la fin de l'Empire en 1453. Les canons antérieures, comme le 8 de Nicée II, s’inquiètent également que les convertis juifs prouvent leur sincérité. La Scholion de Balsamon s’étend sur la question du cadeau et de l'héritage avec les samaritains, et cela même s’ils n’étaient plus une secte pertinente au XIIe siècle. Par analogie ces lois auraient pu s’appliquer aux musulmans, bien que Balsamon dans son commentaire ne choisisse pas de le faire.
Youna Masset : traduction
Notice n°272008, projet RELMIN, «Le statut légal des minorités religieuses dans l'espace euro-méditerranéen (Ve- XVesiècle)»
Edition électronique Telma, IRHT, Institut de Recherche et d'Histoire des Textes - Orléans http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait272008/.