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Gaudemus in Domino

Auteur

Innocent IV

Titre en français

Gaudemus in Domino

Titre descriptif

Demande pontificale de places de sûretés au sultan almohade pour que les chrétiens vivant au Maroc puissent se protéger.

Type de texte

Bulle pontificale

Texte

Innocentius, [episcopus servus servorum Dei] illustri regi Marochitarum, [Deum timere] et mandatis ejus humiliter obedire. Gaudemus in Domino tibique non modicum congaudemus, quod, sicut venerabili fratre nostro Marrochitano episcopo nobis innotuit exponente, tu, catholicorum principum ac tibi inhærendo et prædecessorum tuorum imitando vestigia, qui Marrochitanam ecclesiam multis libertatis privilegiis munierunt, plurimorumque bonorum largitione dotarunt, non solum eam a conatibus et incursibus malignorum et contrariorum Christianæ fidei hactenus defendisti, sed munificentia tua eidem immunitates et libertates non modicas, contemplatione divini nominis, dextera contulit liberali et Christianos in terram tuam per dictos praedecessores tuos introductos extulisti præsidiis et fovisti beneficiis oportunis, propter quod probabili præsumptione tenemus, quod pia loca et Christianæ fidei sectatores in ditione tua positos geris in proposito augmentare ; et dignum est hoc a te ferventer diligi et sollicite observari, ut in te progenitorum tuorum præclarum nomen effulgeat et virtuosis regibus te regem similem mundus agnoscat. Hæc quidem provenire clariori præsagio de cœlesti colligimus voluntate, ac ex hoc providentiam Salvatoris magnifice et mirifice dirigere gressus tuos dum invocantibus nomen Christi adjutus, adversariorum tuorum insultus et violentiæ impetus potenter hactenus repulisti, et per virtutem virium ipsorum lucrifecisti tibi de bonis plurimis eorumdem. O utinam ad arcem contemplationis ascenderes et modicum de dulcedine divinæ sapientiæ prægustares ! Ibi colligeres per te ipsum quam dulcis est Dominus et quam jucundum sit tibi debitum reddere famulatum. O si proprium cor intrares et in secretiori mentis thalamo, quæ supra te sunt, nitereris perspicue indagare quam magna sunt illa, quam ineffabilia quæ nomen Christi suscipientibus et colentibus promittuntur ! Non ambigimus quin si recte saperes, promissiones acceptares easdem, et efficereris subito de cultoribus unus, quia partem eligeres potiorem. Nos quidem de iis quæ circa te sunt sollicitius pensaremus, recipiendo te inter magnificos principes specialem, et terram tuam sub speciali protectione ac defensione Apostolicæ Sedis et nostra ; nec permitteremus per potentiam ecclesiæ collatam divinitus te ab adversariis tuis aliquando molestari. O si ad cor altum accederes et subtili meditatione pensares in speculo rationis quantum in te posset nomen Altissimi exaltari, dum ad te revertens, faceres quod te Dominum sequeretur ad fidem innumera populi multitudo ! Nec aliquatenus hæsitamus quin si regalis excellentia Deo vivo se habilitare curaret, ipse pinguedine terræ ac rore cœli terram tuæ mentis e vestigio illustraret. Sed in hoc te tibi duximus totaliter relinquendum. Verum cum duros hostes et nequitia plenos habere dicaris, qui non minus versutiis, machinationibusque quam manu valida terram tuam infestare nituntur, ipsi Christiani, attendentes quod non in exercitus multitudine sed de cœlo recipitur fortitudo, in defensione catholicæ fidei et ecclesiæ tuique regni subsidium contra eos insurgant viriliter, et potenter sæpius de hostibus triumphando, verendum est ne dictorum adversariorum astutia improvisa ac festinata et inopinata invasio eos inveniat imparatos, et si, quod absit, prout de ipsis in pluribus partibus terræ tuæ strages est non modica subsecuta, sicut te ignorare non credimus, finaliter de virtute virium triumpharet, ipsorum rebus et personis eorum periculum, tibique, terræque tuæ discrimen irreparabile obveniret ; expedit igitur, ut futuro periculo festino et congruo remedio succurratur. Quare serenitatem regiam rogamus, monemus et in Domino eam præsentibus litteris excitantes, quatenus aliqua loca munita in terra tua, in quibus, necessitatis tempore, dicti Christiani se receptare valeant, et custodiam aliquorum portuum, per quos, si urgeret necessitas, et suaderet utilitas, valerent terram egredi et reintrare cum festinato subsidio pro defensione personarum et rerum, retento tibi principali dominio, consignare procures. Hoc autem non minus utilitati regiæ quam eorum profectui credimus expedire, quia non magis eis in subsidium provenit quam tibi et terræ tuæ proficit in augmentum. Prædictum vero episcopum et sui ordinis fratres, ac Christianos sub tuo degentes imperio, pro divina et Apostolicæ Sedis reverentia, in his et aliis pro quibus ad te recursum habuerint, habeas taliter commendatos, quod hic tibi dierum longitudo servatur, et per hæc et alia bona quæ feceris, ad lucem venire valeas veritatis. Super hiis autem quæ dictus episcopus tibi ex parte nostra dixerit quæ salutem animæ tuæ prospiciant, illam indubitatam fidem adhibeas, ac si tibi ore proprio loqueremur. Datum Lugduni, II kalendas Novembris, anno IV.

Langue

Latin

Source du texte original

L. DE MAS-LATRIE, Traités de paix et de commerce et documents divers concernant les relations des chrétiens avec les Arabes de l’Afrique septentrionale au moyen âge, Paris, 1866, p. 14, n° XV.

Datation

  • Date fixe : 31/10/1246

Aire géographique

Traduction française

Nous nous réjouissons dans le Seigneur et vous félicitons vivement de ce que nous avons appris à votre sujet, par notre vénérable frère l'évêque de Maroc. A l’exemple des princes catholiques, et marchant sur les traces de vos prédécesseurs qui ont garanti par des privilèges la liberté de l’Église de Maroc et ont enrichi cette Église de nombreuses dotations, vous l’avez protégée non-seulement contre les assauts et les violences des méchants et des ennemis de la foi chrétienne ; mais, d’une main libérale et par esprit de religion, vous avez dans votre munificence augmenté son indépendance et ses franchises ; vous avez soutenu les Chrétiens introduits sur votre territoire par vos prédécesseurs et vous les avez soutenus par des bienfaits accordés à propos. Nous sommes donc portés à croire qu’il est dans votre intention de favoriser l’accroissement des Saints Lieux et de la population chrétienne placés sous votre domination. C’est un but digne de vos vœux et de vos ardents efforts. Poursuivez-le pour faire briller en vous l’illustre nom de vos aïeux et pour que le monde vous mette au rang des monarques grands par la vertu. C’est là le signe qui nous explique les desseins du ciel ; nous comprenons comment la providence du Sauveur a conduit admirablement vos pas, lorsque, fortifié par ceux qui invoquent le nom du Christ, vous avez repoussé les attaques de vos adversaires, la violence de leurs armes, et vous êtes même enrichi de leurs dépouilles ravies par votre courage. Oh ! plût au ciel que vous montassiez jusques sur les hauteurs de la contemplation et qu’il vous fût donné de goûter quelque peu les douceurs de la divine sagesse ! Vous sentiriez par vous-même combien le Seigneur est doux et comme on est heureux de lui rendre les hommages qui lui sont dus ! Oh ! si, rentrant dans votre propre cœur et dans le secret le plus profond de votre âme, vous vous efforciez de sonder ce qui est au-dessus de vous, les grandes et ineffables choses promises à ceux qui invoquent le nom du Christ ! nous ne doutons pas que, dans la droiture de votre esprit, vous n’acceptiez ses promesses et ne deveniez sur le champ un de ses disciples, parce que vous choisiriez la meilleure part. Nous aurions alors plus de sollicitude pour vos intérêts, en vous recevant avec distinction au nombre des puissants monarques et en plaçant votre royaume sous notre protection spéciale et sous la garde du siège apostolique. Alors, par l’autorité dont Dieu a investi l’Église, nous arrêterions toute agression de vos adversaires. Oh ! si, élevant votre cœur, vous méditiez sérieusement à la lumière de la raison, combien le nom de Dieu serait glorifié en votre personne, lorsque, revenu à vous-même, ad te revertens, vous entraîneriez dans la même foi la multitude innombrable qui vous suivrait comme son chef ! Nous n’en doutons nullement. Maintenant, vous dites que vous avez des ennemis cruels et pleins de méchanceté qui s’efforcent de nuire à votre royaume par les ruses et les machinations aussi bien qu’à main armée. Les Chrétiens, qui savent que la force est moins dans le nombre des soldats que dans la protection du ciel, combattent courageusement contre ces adversaires, dans l’intérêt de la foi catholique et de l’Église et pour la défense de votre territoire. Ils en ont plus d’une fois triomphé vaillamment. Mais il est à craindre que l’ennemi, par un stratagème imprévu, ne les surprenne sans défense en tombant sur eux à l’improviste. Si, ce qu’à Dieu ne plaise, après avoir été massacrés, comme vous ne l’ignorez pas, sur plusieurs points de votre royaume, ils finissaient par être entièrement écrasés, c’en serait fait d'eux et de leurs biens, et il en résulterait pour vous et votre empire un dommage irréparable. Il faut donc prévenir ce péril par un moyen prompt et assuré. C’est pourquoi nous prions votre royale Sérénité et la pressons instamment, par ces lettres, de désigner un certain nombre de places fortifiées de son empire où les Chrétiens puissent se réfugier en cas de besoin et de leur confier quelques ports d’où ils puissent mettre à la voile si la nécessité l’exige ou si l’utilité le demande, et dans lesquels ils puissent rentrer avec des secours promptement amenés pour la défense des biens et des personnes. Votre Sérénité ne perdrait point le haut domaine sur ces places. Nous croyons que cette mesure ne serait pas moins avantageuse au Roi qu’aux Chrétiens, et qu'elle contribuerait également au bien commun et à l’accroissement du royaume. En finissant, nous souhaitons que, pour l’honneur de Dieu et du siège apostolique, vous soyez disposé en faveur de l’évêque dont nous avons parlé, des frères de son ordre et de vos sujets chrétiens, soit pour les mesures que nous vous proposons, soit pour les autres affaires dans lesquelles ils auraient recours à vous ; afin que Dieu vous accorde longues années sur la terre, et que vous obteniez par ces bonnes œuvres et d’autres encore, d’arriver à la lumière de la vérité. Quant aux communications que cet évêque vous fera de notre part, relativement au salut de votre âme, recevez-les avec la même confiance que si vous les recueilliez de notre bouche. Donné à Lyon, le 2 des calendes de novembre, la quatrième année de notre pontificat.

Source traduction française

L. GODARD, « Les Évêques de Maroc sous les derniers Almohades et les Beni-Merin », Revue Africaine, oct. 1858, p. 3-5.

Résumé et contexte

En 1246 Innocent IV remercie le sultan almohade, Abū Sa‘īd, successeur d’al-Rashīd, des privilèges et bienfaits accordés à l’Église dans ses états et lui recommande le nouvel évêque de Marrakech ainsi que les frères mineurs qui l’accompagnent. Dans la même lettre il l’exhorte à se convertir à la foi chrétienne et lui rappelle que d’importants massacres de chrétiens ont eu lieu. Enfin il lui demande des places de sûretés pour que les chrétiens vivant dans son royaume puissent se protéger.

Signification historique

Le 25 octobre 1246 Innocent IV écrivait aux rois de Tunis, de Ceuta et de Bougie pour les besoins spirituels des chrétiens demeurant dans leur royaume1. Quelques jours plus tard, il prit soin d’écrire distinctement une longue lettre au « roi de Marrakech ». Cette dernière est plus personnelle et plus complexe. Elle rappelle l’échange établi entre les pontifes et les Mu’minides depuis 1199 et se fait l’écho de celle envoyée par Grégoire IX en 12332. Lorsque le courrier fut rédigé, l’Almohade Abū Sa‘īd, était au pouvoir ; il poursuivait la politique de ses prédécesseurs favorable aux libertés religieuses du corps de mercenaires chrétiens. Innocent IV le savait et écrivit en conséquence. La missive commence par des remerciements. Comme cela lui avait été rapporté, le pape souligne le sort envieux que réserve l’Almohade aux chrétiens dans son royaume, ainsi que la protection qu’il – ou ses prédécesseurs – fournit à l’Église de Marrakech contre les ennemis de la foi chrétienne ; il s’en réjouit. Innocent IV relève ici un fait particulier qui, sans doute, l’a amené à croire possible la conversion du roi de Marrakech. Ce dernier a défendu la cathèdre Marrakchi contre des ennemis. Même si cela s’explique par la place stratégique et technique qu’avaient pris les mercenaires chrétiens comme appui du pouvoir almohade, l’ambiguïté de la situation est notée par le pontife. Pour lui, le roi de Marrakech est fidèle à l’exemple de ses prédécesseurs et des princes chrétiens. À la fin du passage le pontife espère que les édifices pieux et les fidèles du Christ vont se multiplier au Maroc et lui promet la gloire d’être reconnu comme un roi égal aux rois les plus vertueux. Ensuite lui est faite la longue invitation à se convertir au christianisme. Le pape espère voir le peuple se convertir à la suite de son souverain. Il ne souhaite pas forcer la conversion d’Abū Sa‘īd car c’est à lui seul d’en prendre la décision. Ce vœu répond au principe qu’une conversion est valide uniquement si elle est voulue par l’infidèle3. L’existence de mercenaires chrétiens comme soutien tactique des almohades et le sort qui leur est réservé ont avivé l’espoir de conversion. Peut-être Rome escomptait-elle que la Chrétienté pourrait s’agrandir à l’Ouest par alliance et conversion. Elle l’espérait aussi à l’Est avec les Tartares. Jean de Plan Carpin était envoyé à l’empereur tartare en 1245 et Lope Fernandez, évêque de Marrakech, au calife almohade en 1246 ; chaque souverain ayant des chrétiens dans son royaume et chaque ambassade des finalités doubles : politiques et religieuses. Plus récemment, Philippe Gourdin admet cet espoir d’une « nouvelle Chrétienté africaine ». Il considère qu’Innocent IV voulait se servir des mercenaires comme d’un « moyen de pression ». Mais dans cette lettre que reçut finalement le successeur d’Abū Sa‘īd, al-Murtaḍā, il n’y a pas d’ultimatum à la conversion. Par ailleurs Innocent IV précise que ces mercenaires se battent pour lui. Le pape connaissait clairement leur fonction. Comment un pontife qui interdit le commerce d’armes avec les musulmans peut-il accepter que des chrétiens prêtent leur bras armé à un calife ? Le pape associe étonnement le recrutement de chrétiens par le calife à une volonté de sa part de « multiplier les édifices pieux et les fidèles de la foi chrétienne en son royaume ». Il écrit que ces chrétiens combattent à la fois pour lui et pour la défense de la foi chrétienne. Il justifie ainsi que des fidèles du Christ puissent être les soldats d’un calife musulman. Enfin le propos central d’Innocent IV est de protéger ses ouailles. En 1246 le pape était conscient du danger qui menaçait les chrétiens. À plusieurs reprises déjà, ils avaient subi des massacres. Les ennemis en question sont les Marīnides qui opérèrent par des razzias répétées contre le pouvoir almohade. Ainsi il demande à l’Almohade des places fortifiées où les chrétiens pourraient se réfugier et des ports depuis lesquels ils pourraient embarquer sur des navires.

1 . 1246, octobre, 25. Pater spirituum dominus. Vatican, Archivium Secretum Apostolicum, Reg. Vat. 21, f. 343 r, ep. 248. Édition : L. DE MAS-LATRIE, Traités de paix et de commerce et documents divers concernant les relations des chrétiens avec les Arabes de l’Afrique septentrionale au moyen âge, Paris, 1866, p. 13, n° XIV. Traduction française : L. GODARD, « Les Évêques de Maroc sous les derniers Almohades et les Beni-Merin », Revue Africaine, oct. 1860, t. III, p. 259 et M. RUBELLIN, « La diplomatie pontificale et les pouvoirs musulmans dans la première moitié du XIIIe siècle. », Pays d’Islam et monde latin : Xe-XIIIe siècle : textes et documents, réunis et présentés par l’Unité mixte de recherche 5648 Histoire et archéologie des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, Aubenas, Presses universitaires de Lyon, 2000, p. 189. Traduction espagnole : A. LOPEZ, « Los Obispos de Marruecos desde el siglo XIII », Archivo Ibero-americano, nov.-déc., 1920, n°XLII, p. 412.

2 . 1233, mai, 27. Latran. In aliis litteris. Vatican, Archivium Secretum Apostolicum : Reg. Vat. ff. 36 v° - 37 r°, ep. 135. http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait268736/.

3 . Decretales (Liber extra)[3.42.3] Innocent III. http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait103883/

Textes apparentés inclus dans le corpus

Manuscrits

  • Vatican, Archivium Secretum Apostolicum, Reg. Vat. 21, f. 342v, ep. 246.

Editions

  • L. DE MAS-LATRIE, Traités de paix et de commerce et documents divers concernant les relations des chrétiens avec les Arabes de l’Afrique septentrionale au moyen âge, Paris, 1866, p. 14, n° XV.
  • L. WADDING, Annales Minorum seu trium ordinum a S. Francisco institutorum, Quarracchi, Ad Claras Aquas, 1931-19353, t. III, p. 171, n° XVI.

Traductions

  • L. GODARD, « Les Évêques de Maroc sous les derniers Almohades et les Beni-Merin », Revue Africaine, oct. 1858, p. 3-5.
  • H. KOEHLER, L’Église chrétienne du Maroc et la mission franciscaine 1221-1790, Paris, Société d’éditions franciscaines, 1934, p. 38-39.

Etudes

  • E. BERGER, Les registres d’Innocent IV, Bibliothèque des Écoles Françaises d’Athènes et de Rome, Paris, Thorin, 1884-1911, t. I, p. 332, n° 2.242.
  • PH. GOURDIN, « La papauté a-t-elle une politique maghrébine pendant le Moyen Âge ? », Alessandro VI dal Mediterraneo al Atlantico, (Cagliari 17-19 mai 2001), Archivi di stato Saggi 82, Roma nel Renascimento, 2004, p. 210.
  • CL. MAILLARD, Les papes et le Maghreb aux XIIIème et XIVème siècles, étude des lettres pontificales de 1199 à 1419, Brepols, publication 2014, p. 98-101, 232-234.
  • J. MULDOON, Popes, Lawyers and Infidels : The Church and the Non-Christian World, 1250-1550, Philadelphie, 1979, p 41.
  • A. POTTHAST, Regesta Pontificum Romanorum, inde ab a. post Christum natum MCXCVIII ad a. MCCCIV, Berlin, R. de Decker, 1873, p. 1.043, n° 12.337.
  • J. H. SBARALEA, Bullarium Franciscanum, I-IV, Roma, t. I, p. 437, n° 169.
  • A. UNALI, « Pénétration religieuse et territoriale des chrétiens au Maghreb au XIIIème siècle », Mésogeios 7 (2000), 2000, p. 148.
  • E. TISSERANT et G. WIET, « Une lettre de l’almohade Murtadā au pape Innocent IV », Hespéris Tamuda, Rabat, 1926, t. VI, p. 43-44.

Mots-clés

armée ; chrétiens ; mercenaires

Auteur de la notice

Clara   Maillard

Collaborateurs de la notice

Adam   Bishop  :  traduction

Anna   MATHESON  :  traduction

Comment citer cette notice

Notice n°268738, projet RELMIN, «Le statut légal des minorités religieuses dans l'espace euro-méditerranéen (Ve- XVesiècle)»

Edition électronique Telma, IRHT, Institut de Recherche et d'Histoire des Textes - Orléans http://www.cn-telma.fr/relmin/extrait268738/.

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