> Extrait

Apollonios de Rhodes, Argonautiques, 2, 1207-1210 Vian-Delage.

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Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

Οὐ μὰν οὐδ' ἀπάνευθεν ἑλεῖν δέρος Αἰήταο

ῥηίδιον· τοῖός μιν ὄφις περί τ' ἀμφί τ' ἔρυται

ἀθάνατος καὶ ἄυπνος, ὃν αὐτὴ Γαῖ' ἀνέφυσε

Καυκάσου ἐν κνημοῖσι, Τυφαονίῃ ὑπὸ πέτρῃ

Traduction

Certes, enlever la toison malgré Aiétès, n'est pas chose facile, tant est redoutable le serpent qui, autour d'elle, veille, sans connaître ni la mort ni le sommeil, lui que Gaia elle-même a enfanté sur les flancs du Caucase, au pied de la roche Typhaonienne,

Source de la traduction

traduction É. Prioux

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Argos présente aux Argonautes le serpent (ὄφις) qui garde la toison.

Rédacteur du commentaire

C. Cusset

Indexation

Personnages(s):

Aïétès; Gaia

Mot(s)-clé(s) :

toison; serpent

Commentaire iconographique 1

Commentaire

Dans l’iconographie, la créature qui garde la toison est toujours figurée sous la forme d’un serpent, de taille variable mais jamais d’aspect monstrueux : voir, par ex., les vases d’Italie méridionale du IVe s. av. J.-C. (LIMC s.v. « Iason » 38   , 41   , 42   ), ou encore une peinture murale du Ier s. ap. J.-C.( LIMC s.v. « Iason » 43   ). Seul le médaillon de la célèbre coupe de Douris (vers 480-470 av. J.-C.), qui montre Jason vomi par le serpent (selon une version de la légende non attestée dans les textes), attribue à l’animal une taille surdimensionnée et une gueule qui l’apparente davantage à un kétos (LIMC s.v. « Iason » 32   ).

Auteur du commentaire iconographique

P. Linant de Bellefonds

Comment citer cette notice

Texte n°87424 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait87424/. Première version : 06/04/11. Date de mise à jour : 08/10/12

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