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Date du texte cité
IIIe siècle av. J.-C.
Rédacteur du commentaire
C. Cusset
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Commentaire
F.-H. Massa-Pairault reconnaît dans le personnage féminin à l'angle N-NE de la frise de Télèphe au Grand Autel de Pergame la personnification de plusieurs concepts : celui de l'Hestia de Télèphe en Arcadie, celui de Parthénos qui se réfère aux lieux (le Parthénion sur lequel elle est assise) et répond à Augé, la Parthénos humiliée. Cette Hestia, Parthénos par excellence, est aussi Diké. Elle est aussi une traduction de la Parthénos astrale du zodiaque (voir LIMC s.v. "Arkadia" n°2; "Telephos" n°1; F.-H. Massa Pairault, Ostraka 7, 1998, p. 105-110 ; eadem, "L'interprétation des frises du Grand Autel de Pergame" dans Images et modernité hellénistiques. Appropriation et représentation du monde d'Alexandre à César, 2007, p. 206-211).
Elle identifie également la Parthénos dans la frise sud de la Gigantomachie, sous la forme d'une femme ailée, non loin du Boôtes, non loin non plus du Géant léontocéphale qui évoque la constellation du lion (F.-H. Massa Pairault, La gigantomachie de Pergame ou l'image du monde, 2007, p. 79-80).Auteur du commentaire iconographique
N. Icard
Commentaire
Sur le globe de l'Atlas Farnèse est figurée la Parthénos zodiacale, sous la forme d'une femme ailée, debout sous le lion (Naples, Mus. Naz. 6374 (308); vers 150 ap. J.-C.; Massa-Pairault, Gigantomachie de Pergame pl. XLVb; voir aussi pl. XLIVa : cod. Casin. 3 p. 180 ; G. Sauron, Les décors privés des Romains, 2009, p. 181, fig. 168). Sur une peinture murale d'Herculanum (Naples Mus. Nat. 9008 ; époque de Vespasien) une femme ailée désigne Télèphe allaité par une biche, peut-être Virgo (LIMC s.v. "Zodiacus" n° 21).
Auteur du commentaire iconographique
N. Icard
Commentaire
Un rapprochement peut être fait avec l'iconographie de Virgo Caelestis, proche de Tanit, assimilée à Junon. Elle est souvent associée au lion et au croissant de lune : voir par ex. une statuette fragmentaire en terre cuite (Nabeul Mus. I 245, Ier s. ap. J.-C. LIMC VIII s.v. "Virgo Caelestis" n°1; "Tanit" n° 6. Une inscription latine permet d'identifier Tanit-Caelestis) ou un fragment de tympan de marbre (Rome, Mus. Cap. Milieu du Ier s. ap. J.-C. LIMC s.v. "Iuno Caelestis" n° 162) qui évoque la "vierge qui parcourt le ciel, portée par un lion" mentionnée par Apulée (Métamorphoses VI, 4).
Auteur du commentaire iconographique
N. Icard
Texte n°793 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait793/. Première version : 17/06/10. Date de mise à jour : 30/10/12