ἠρία τ' εἰς Ἀίδαο κατοιχομένου Κορύθοιο

ὅν τε καὶ ἁρπακτοῖσιν ὑποδμηθεῖσ' ὑμεναίοις

Τυνδαρὶς αἴν' ἀχέουσα κακὸν γόνον ἤρατο βούτεω.

[…] et le tombeau de Corythos qui s’en est allé chez Hadès, lui qu’enfanta également, pleine d'une terrible affliction, la Tyndaride, après avoir été contrainte de s'unir à son ravisseur - lui, le funeste rejeton du bouvier

Corythos est généralement considéré comme le fils de Paris et d’Œnone (Lyc., Alex., 58 et Tzet. ad Lyc., 57 ; Parth., 34 ; Conon, Narr., 23 ; la manchette de Parth., 23 mentionne aussi les Troica d’Hellanicos, Céphalon de Gergithia et Hégésianax d’Alexandreia) et seul Nicandre, comme le souligne Parthénios, fait de Corythos un fils de Paris et Hélène (cette dernière version est néanmoins aussi connue de Tzet. ad Lyc., 851 et des schol. in Hom. Od., IV, 11).

Nicandre montre une Hélène malheureuse de son union avec Paris.

Rédacteur du commentaire

S. Barbara

Le fragment est tiré de l’édition de Gow et Scholfield, mais le texte est incertain en plusieurs points (v. 1 εἰς est une correction ; v. 2 καὶ est douteux…) et il faut consulter l’édition qu’en donne J. L. Lightfoot, Parthenius of Nicaea : the poetical fragments and the Erōtika pathēmata, Oxford, 1999, p. 547-548 avec une ponctuation plus appropriée et un commentaire détaillé.

Cf. F. Jacoby, FGrHist 271/272 F 33.