> Extrait

Euphorion, Fragments de provenance incertaine, 136 Cusset/Acosta-Hughes.

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Sources

Scholie à Iliade, II, 212

Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Précisions : 2e moitié du IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

Οἰνεῖ ἀμελήσαντι τῆς Ἀρτέμιδος θυσιῶν ἕνεκα ἡ θεὸς ὀργισθεῖσα ἔπεμψε τῇ πόλει σῦν ἄγριον, ἐφ᾿ ὃν ἦλθε στρατεία τῶν ἀριστέων τῆς ̔Ελλάδος, ἐπειδὴ ἐλυμαίνετο τὴν χώραν, ὥς φησιν ὁ ποιητὴς ἐν τῇ Ι. Μεθ᾿ ὧν ἦν καὶ ὁ Θερσίτης, ὃς δειλωθεὶς κατέλειψε τὴν παραφυλακήν, ἐφ᾿ ἧς ἦν, καὶ ἀπῆλθεν ἐπὶ τινα τόπον ὑψηλὸν τὴν σωτηρίαν θηρώμενος. Ὀνειδιζόμενος δὲ ὑπὸ Μελεάγρου ἐδιώκετο καὶ κατὰ κρημνοῦ πεσὼν τοιοῦτος ἐγένετο, οἷον ὁ Ὅμηρος αὐτὸν παρίστησιν. ̔Ιστορεῖ Εὐφορίων.

Traduction

Oïnée avait oublié Artémis dans ses sacrifices ; la déesse en colère envoya contre sa cité un sanglier sauvage contre lequel marcha une armée des plus braves héros de la Grèce quand il perpétrait des ravages dans la contrée, ainsi que le dit Homère au chant IX de l’Iliade. Parmi eux figurait même Thersite qui, pris de frayeur, abandonna la garde à laquelle il était affecté et, cherchant son salut, se réfugia sur quelque éminence. Il était poursuivi par les injures de Méléagre et, étant tombé au fond d’un précipice il devint tel qu’Homère le présente. Voilà ce que raconte Euphorion.

Source de la traduction

Traduction de Ch. Cusset

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Oïnée est le roi de Calydon. Il passe en général pour être un descendant de Deucalion. De ses premières noces avec Althée, il a plusieurs enfants dont les plus fameux sont Méléagre et Déjanire.

La situation de Thersite chez Euphorion cultive le ridicule dans la mesure où Thersite fuit devant les injures de son cousin.

Rédacteur du commentaire

C. Cusset

Indexation

Toponyme(s):

Calydon

Comment citer cette notice

Texte n°30450 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait30450/. Première version : 17/12/10. Date de mise à jour : 31/10/12

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