> Extrait

Euphorion, Fragments de provenance incertaine, 107 Cusset/Acosta-Hughes.

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Sources

Servius, Commentaires à l’Enéide, II, 341

Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Précisions : 2e moitié du IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

Hic filius Mygdonis et Anaximenes. Ergo Mygdonides patronymicum est : nam si gentis esset, «Mygdonius» diceret ; nullum enim gentis nomen in «des» exit. Hunc autem Coroebus stultum inducit Euphorion, quem et Vergilius sequitur, dans ei « dolus an uirtus, quis in hoste requirat ? » cum sit turpis dolo quaesita uictoria.

Traduction

Il était fils de Mygdon et d’Anaximéné. «Mygdonides» est donc un patronyme : si c’était le nom de son peuple, il dirait «Mygdonius», car aucun nom de peuple ne se termine en «– des». Ce Corèbe est représenté comme un sot par Euphorion, que Virgile suit, vu qu’il lui fait dire « dolus an uirtus, quis in hoste requirat ? » alors qu’une victoire obtenue par la ruse est honteuse .

Source de la traduction

Traduction de Séverine Clément-Tarantino

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Peut-être à partir de la vantardise « stupide » d’Othryonée, le fiancé de Cassandre dans Homère (Iliade, XIII, 166), se développa, à propos de Corèbe, prétendant de Cassandre, une tradition qui en fit un des stulti proverbiaux de l’Antiquité. Servius mentionne le seul Euphorion comme témoin et peut-être comme origine de cette tradition. Le fr. 587 Pf. de Callimaque, où Corèbe est paradoxalement rapproché des Sept Sages, y fait cependant également allusion (cf. D’Alessio, 1996, ad loc.).

Rédacteur du commentaire

C. Cusset

Indexation

Thèmes(s):

Corèbe

Personnages(s):

Corèbe; Mygdon; Anaximéné

Ethnique(s):

Mygdonien

Mot(s)-clé(s) :

sottise; ruse

Comment citer cette notice

Texte n°30435 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait30435/. Première version : 16/12/10. Date de mise à jour : 31/10/12

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