> Extrait
Sources
Parchemin d’Eschumen, Berliner Klassikertexte, V, 1, p. 58 Wilamowitz
Rédacteur du commentaire
C. Cusset
Commentaire
Euphorion dote Cerbère d'une queue à multiples serpents. Plus tard d'autres auteurs décriront le chien des Enfers avec des serpents sur le dos (Apollodore II 5, 12), autour du cou ou de la tête (Verg., Aen. 6, 417-423; Sénèque, Hercules furieux, 782-797). La version d'Euphorion n'a pas trouvé d'écho dans l'iconographie de Cerbère, mais de nombreuses peintures de vases et quelques gemmes, principalement du VIe s. av. J.-C., le représentent avec des serpents surgissant de son corps, de sa tête et/ou de ses pattes. Ainsi, en dépit de l’écart chronologique, on peut établir un parallèle entre cette description de Cerbère par Euphorion et l’image peinte sur une coupe laconienne datée vers le milieu du VIe s. av. J.-C. ( LIMC V s.v. Kerberos n° 25) retenu par Héraclès au bout d’une chaîne, Cerbère y est caractérisé par une queue serpentiforme et par une multitude de serpents qui s’entrelacent sur ses flancs.
Auteur du commentaire iconographique
N. Icard et P. Linant de Bellefonds
Texte n°30422 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait30422/. Première version : 16/12/10. Date de mise à jour : 17/04/12