[ ...]α φέροιτο

[ ...]θι κάππεσε λύχνου

[ ]α κατὰ Γλαυκώπιον Ἕρσῃ,

[οὕνεκ᾿ Ἀθ]ηναίης ἱερὴν ἀνελύσατο κίστην

[δεσποίν]ης.

……………………………………….puisse-t-il supporter

………………………………..se jeta …de la lampe

……………………….du haut du Glaucopion , Hersé

parce qu'elle a ouvert la corbeille sacrée d'Athéna

souveraine.

il faut penser au mythe d’Érichthonios : Athéna confia aux filles de Cécrops une lampe qui ne devait pas s'éteindre et qui était la veilleuse d'Érichthonios, que la déesse avait caché dans un coffre. Le mythe est donc constitué de deux éléments : la lampe éternelle, nécessaire à la veille ininterrompue, et le coffre dont l'ouverture était interdite. Euphorion fait allusion aux deux éléments du mythe, tout comme Nonnos, XXVII, 113 sqq et 319 sqq. Apollodore (III, 14, 6) et Pausanias (I, 18, 2), eux, ne font pas allusion à la lampe et ne mentionnent que l'épisode du coffre. D'autre part, dans la version de Pausanias deux des filles de Cécrops désobéissent à la déesse et ouvrent le coffre : Hersé et Aglaure. Euphorion varie par rapport aux autres versions du mythe : il n’y a chez lui qu’une seule coupable, d'où l'emploi du singulier. La lampe a dû s’éteindre pendant la veille de Hersé qui se jette alors du haut de l’Acropole.

Rédacteur du commentaire

C. Cusset