> Extrait

Callimaque, Aitia, 3, 177, 5-6 Pfeiffer.

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Texte (version originale)

ἀcτὴρ δ' εὖτ'] ἄρ' ἔμελλε βοῶν ἄπο μέccαβα [λύcειν        αὔλιοc ⌊, ὃc δυθμὴ⌋ν εἶcιν ὕπ' ἠέλίου                      ]ὡ̣c κεῖνοc Ὀφιονίδηιcι φαείν[ει                         ]θεῶν τοῖcι παλαιοτέροιc,                    ]τηρι θύρην·

Traduction

Quand l’étoile du berger était sur le point de libérer les bœufs du joug, elle qui surgit au coucher du soleil (...) quand celui-là brille pour les Ophionides, ces dieux anciens entre tous (...) la porte ;

Source de la traduction

traduction É. Prioux

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Il s'agit d'un extrait du poème sur la Victoire de Bérénice qui ouvre le livre III des Aitia. Ces vers font partie du récit enchâssé relatif au combat d'Héraclès contre le lion de Némée. À la tombée du soir, Héraclès est reçu chez Molorchos. Les présents vers décrivent la tombée de la nuit.

Ces vers évoquent la tradition connue de Phérécyde et d’Euphorion selon laquelle Ophion/Ophioneus aurait été le dieu primordial ; celui-ci se trouverait maintenant aux Enfers où le soleil brille la nuit. Dans la mesure où Euphorion imitateur attentif de Callimaque fait d’Ophion un Géant, on peut s’interroger sur le statut de cette figure chez Callimaque.

Rédacteur du commentaire

Évelyne Prioux

Bibliographie

SH 259, v. 5–9.

La numérotation du fragment est celle de l'édition Pfeiffer (extrait du fr. 177 Pfeiffer, qui provient du 3e livre des Aitia).

Indexation

Personnages(s):

Ophion; Ophioneus; Ophionides

Comment citer cette notice

Texte n°272562 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait272562/. Première version : 22/10/14. Date de mise à jour : 26/10/14

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