> Extrait

Théocrite, Idylle 25, 108-125 Gow.

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Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

Αὐγείης δ᾿ ἐπὶ πάντας ἰὼν θηεῖτο βοαύλους,

ἥντινά οἱ κτεάνων κομιδὴν ἐτίθεντο νομῆες,

σὺν δ᾿ υἱός τε βίη τε βαρύφρονος Ἡρακλῆος

ὡμάρτευν βασιλῆι διερχομένῳ μέγαν ὄλβον.

ἔνθα καὶ ἄρρηκτόν περ ἔχων ἐν στήθεσι θυμόν

Ἀμφιτρυωνιάδηc καὶ ἀρηρότα νωλεμὲς αἰεί

ἐκπάγλως θαύμαζε θεοῦ τόγε μυρίον ἕδνον

εἰσορόων. οὐ γάρ κεν ἔφασκέ τις οὐδὲ ἐώλπει

ἀνδρὸς ληίδ᾿ ἑνὸς τόσσην ἔμεν οὐδὲ δέκ᾿ ἄλλων

οἵτε πολύρρηνες πάντων ἔσαν ἐκ βασιλήων.

Ἠέλιος δ᾿ ᾧ παιδὶ τόγ᾿ ἔξοχον ὤπασε δῶρον,

ἀφνειὸν μήλοις περὶ πάντων ἔμμεναι ἀνδρῶν,

καί ῥά οἱ αὐτὸς ὄφελλε διαμπερέως βοτὰ πάντα

ἐς τέλος. οὐ μὲν γάρ τις ἐπήλυθε νοῦσος ἐκείνου

βουκολίοις, αἵτ᾿ ἔργα καταφθείρουσι νομήων,

αἰεὶ δὲ πλέονες κερααὶ βόες, αἰὲν ἀμείνους

ἐξ ἔτεος γίνοντο μάλ᾿ εἰς ἔτος· ἦ γὰρ ἅπασαι

ζωοτόκοι τ᾿ ἦσαν περιώσια θηλυτόκοι τε.

Traduction

Augias, allant vers toutes les étables, regardait le soin que tous les pâtres prenaient de ses bêtes; à côté du roi qui traversait sa grande fortune marchaient son fils et le vaillant Héraclès, à l'esprit grave. Alors, bien qu'il eût en sa poitrine un coeur toujours inébranlable, ferme et obstiné, le fils d'Amphitryon, frappé, s'étonnait en voyant les innombrables dons du dieu. Car personne n'aurait dit ou pensé que tant de bétail pût appartenir à un seul homme ou même à dix, qui seraient les plus riches parmi tous les rois. Hélios avait accordé à son fils ce cadeau extraordinaire d'être plus riche en moutons que tous les hommes, et lui-même faisait prospérer continuellement toutes les bêtes jusqu'au bout: aucune des maladies qui détruisent les travaux des pâtres ne s'abattait sur ses troupeaux de vaches. Mais année après année, il y avait toujours plus de vaches cornues, toujours de plus belles; car toutes vêlaient des veaux vivants et en abondance des femelles.

Source de la traduction

traduction A. Kolde

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Augias, son fils Phyleux et Héraclès inspectent le bétail. Augias est excessivement riche en bêtes, ce qui est un cadeau de son père Hélios; celui-ci fait prospérer les troupeaux de son fils, écarte les maladies et fait en sorte que tous les veaux, parmi lesquels beaucoup de femelles, vivent.

Rédacteur du commentaire

A. Kolde

Indexation

Mot(s)-clé(s) :

troupeaux; richesse

Comment citer cette notice

Texte n°252357 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait252357/. Première version : 26/08/12. Date de mise à jour : 30/09/12

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