> Extrait

Callimaque, Hymne à Zeus, 91-96 Pfeiffer.

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Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

χαῖρε μέγα, Κρονίδη πανυπέρτατε, δῶτορ ἐάων,

δῶτορ ἀπημονίης. τεὰ δ´ ἔργματα τίς κεν ἀείδοι;

οὐ γένετ´, οὐκ ἔσται· τίς κεν Διὸς ἔργματ´ ἀείσει;

χαῖρε, πάτερ, χαῖρ´ αὖθι· δίδου δ´ ἀρετήν τ´ ἄφενός τε.

οὔτ´ ἀρετῆς ἄτερ ὄλβος ἐπίσταται ἄνδρας ἀέξειν

οὔτ´ ἀρετὴ ἀφένοιο· δίδου δ´ ἀρετήν τε καὶ ὄλβον.

Traduction

Salut, salut, très haut fils de Cronos, dispensateur des biens et dispensateur de sérénité! Où est-il celui qui pourra chanter tes ouvrages ? il ne fut, il ne sera jamais. Qui chantera jamais les ouvrages de Zeus ? Salut, ô père des dieux, salut encore ! Donne-nous vertu et richesse. Sans la vertu, l'opulence ne peut grandir l'homme, ni la vertu sans l'opulence ; donne-nous donc vertu et opulence.

Source de la traduction

Traduction La Porte du Theil, modifiée

Paraphrase/Commentaire sur le texte

La fin du poème est typique des hymnes (salut à la divinité et prière finale).

La question rhétorique rappelle celle du début de l'hymne. Le poème ne raconte de fait pas la geste de Zeus, mais se contente d'évoquer la naissance du dieu et, très brièvement, sa jeunesse. Il se distingue en cela des hymnes homériques longs.

La prière finale pour la vertu et la prospérité rappelle celles des Hymnes homériques. L'association entre vertu et prospérité se trouve par ailleurs dans toute la poésie archaïque (Hésiode, Travaux 313 ; Sappho, frgt 148 Voigt ; Pindare, Olympiques 2.53-54, Pythiques 5.1-4...

Rédacteur du commentaire

N. Le Meur

Indexation

Personnages(s):

Cronos; Zeus

Mot(s)-clé(s) :

richesse; sérénité

Comment citer cette notice

Texte n°252020 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait252020/. Première version : 19/04/12. Date de mise à jour : 21/10/12

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