> Extrait

Posidippe de Pella, Épigrammes, 43.

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Sources

P. Mil. Vogl. VIII, 309, col. VII, 14-19

Date du texte cité

2e quart du IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

ἦλθεν ἐπ' εὐcεβέων Νικοcτράτη ἱερὰ μυcτῶν

   ὄργια καὶ καθαρὸν πῦρ ἐπὶ Τριπτολέ̣[μου,

ἣν ἂψ ἡ φ̣..[.....]... Ῥαδαμάνθυοc [

   Αἰακὸc ε[......]. δῶ̣μ̣α̣ πύ̣λα̣c̣ τ' [Ἀΐδεω

τέκνων [πλῆθοc] ἰδοῦcαν· ἀεὶ δ̣' ἁπα[λώτερο]c̣ οὕτω

   ἀνθρώπ̣[οιc λυγρ]ο̣ῦ γήραόc ἐcτι λιμή[ν.

Traduction

Nicostratè a rejoint les rites sacrés des bienheureux initiés et la pureté du feu de Triptolème: la [bienveillance?] de Rhadamanthe et d'Éaque l'a [reconduite] vers la demeure et les portes de l'Hadès après qu'elle eut vu grandir un grand nombre d'enfants: en pareil cas, le port de la triste vieillesse réserve toujours plus de douceur à ceux qui le rejoignent.

Source de la traduction

traduction É. Prioux

Bibliographie

édition A.-B. (Austin Bastianini 2002)

Indexation

Mot(s)-clé(s) :

Enfers

Commentaire iconographique 1

Commentaire

Il est intéressant de relever que l’association de Rhadamanthe et d’Éaque aux Enfers abordée ici par Posidippe n’entre dans le répertoire iconographique qu’à partir de la fin du IVe siècle avant notre ère. Les deux juges infernaux apparaissent sur deux cratères à volutes apuliens, l’un conservé à Naples (LIMC, s.v. Aiakos 1   ), l’autre à Munich (LIMC s.v. Aiakos 3   ) ainsi que sur une peinture murale de Lefkadia du début du IIIe siècle (LIMC s.v. Aiakos 4   ). Sur les deux scènes apuliennes, ils figurent près du palais d’Hadès, en train de délibérer.

Auteur du commentaire iconographique

Chr. Ioannitis

Comment citer cette notice

Texte n°222 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait222/. Première version : 04/11/09. Date de mise à jour : 15/10/14

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