> Extrait

Nicandre, Cynegetica ?, 97b O. Schneider, Nicandrea, Leipzig, 1856.

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Sources

Poll., Onom., V, 38-40 (quelques variantes mineures de l'édition de Bethe ont été suivies ici)

Date du texte cité

IIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

ὥσπερ καὶ τὰς Χαονίδας καὶ Μολοττίδας ἀπογόνους εἶναί φησι κυνός, ὃν Ἥφαιστος ἐκ χαλκοῦ Δημονησίου χαλκευσάμενος, ψυχὴν ἐνθείς, δῶρον ἔδωκε Διὶ κἀκεῖνος Εὐρώπῃ, αὕτη δὲ Μίνῳ καὶ Μίνως Πρόκριδι καὶ Πρόκρις Κεφάλῳ. φύσιν δ' εἶχεν ἄφυκτος εἶναι, ὥσπερ ἡ Τευμησσία ἀλώπηξ ἄληπτος· καὶ διὰ τοῦτο ἀπελιθώθησαν ἄμφω, ὁ μὲν ἵνα μὴ λάϐῃ τὴν ἄληπτον ἀλώπεκα, ἡ δ' ἵνα μὴ φύγῃ τὸν ἄφυκτον κύνα.

Traduction

de même, que les Chaones et les Molosses sont, dit-il, des descendants du chien qu’Héphaïstos forgea dans le bronze Dèmonèsien ; il y plaça une âme et en fit don à Zeus lequel le donna à Europe ; celle-ci le donna à Minos, Minos à Procris et Procris à Céphale. Il était par nature impossible de lui échapper de même que le renard de Teumesse était, par nature, impossible à attraper. Et pour cette raison ils furent tous deux pétrifiés, l’un parce qu’il ne pouvait attraper le renard qui ne pouvait être pris, l’autre parce qu’il ne pouvait fuir le chien auquel on ne pouvait échapper.

Source de la traduction

Traduction S. Barbara

Paraphrase/Commentaire sur le texte

La matière de ce témoignage, où il est finalement question d’une métamorphose, pourrait également remonter aux Heteroioumena. Cf. A. Lib., 41 sur le renard de Teumesse (et ce malgré l’absence de manchette signalant Nicandre). Voir les notes de M. Papathomopoulos, Antoninus Liberalis, Métamorphoses, CUF, Paris, 1968, p. 165-167.

Rédacteur du commentaire

S. Barbara

Indexation

Mot(s)-clé(s) :

chien; renard; bronze; métamorphose

Comment citer cette notice

Texte n°137013 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait137013/. Première version : 31/07/11. Date de mise à jour : 13/10/12

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