καρπόν τε πολυθρήνου ὑακίνθου,

ὃν Φοῖϐος θρήνησεν· ἐπεὶ ῥ ' ἀεκούσιος ἔκτα

παῖδα βαλὼν προπάροιθεν Ἀμυκλαίου ποταμοῖο,

πρωθήϐην Ὑάκινθον, ἐπεὶ σόλος ἔμπεσε κόρσῃ

πέτρου ἀφαλλόμενος, νέατον δ' ἤραξε κάλυμμα.

… et le fruit de la pitoyable hyacinthe sur laquelle s’affligea Phoebus lorsqu’il tua involontairement l’enfant en faisant un jet devant le fleuve d’Amyclées, -Hyacinthos alors dans sa première jeunesse-, lorsque la masse métallique atterrit sur sa tête après un rebond sur une pierre et percuta la base du crâne.

La mort et la transformation de Hyacinthos figurent parmi les récits de métamorphose aujourd’hui les plus connus. Pourtant Nicandre semble le premier à attester pour nous l’enchaînement mort de Hyacinthos/transformation en fleur à proximité d’Amyclées : voir P. M. C. Forbes Irving, Metamorphosis in Greek Myths, Oxford, 1990, p. 281. Il semble avoir influencé Ov., Met., X, 177 sqq.

L’histoire figurait aussi sans doute dans les Heteroioumena (cf. Heteroioumena, fr. 66 (schol. in Nic. Ther., 585)= ID 1031) et elle avait également été traitée par Euphorion (fr. 47 Groningen) : voir ID 30416-30418.

Rédacteur du commentaire

S. Barbara

J.-M. Jacques, p. 259. P. M. C. Forbes Irving, Metamorphosis in Greek Myths, Oxford, 1990, p. 280-282.