> Extrait

Nicandre, Thériaques, 685-688 J.-M. Jacques.

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Date du texte cité

IIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

Ἄγρει καὶ πάνακες Φλεγυήιον, ὅρρα τε πρῶτος

Παιήων Μέλανος ποταμοῦ παρὰ χεῖλος ἄμερξεν,

Ἀμφιτρυωνιάδαο θέρων Ἰφικλέος ἕλκος,

εὖτε σὺν Ἡρακλῆι κακὴν ἐπυράκτεεν Ὕδρην.

Traduction

Prends également la panacée phlégyenne, celle que Péan a, le premier, cueillie sur la rive du fleuve Mélas, quand il soignait la blessure d’Iphiclès l’Amphitryonide, au moment où, avec Héraclès, il incendiait l’Hydre malfaisante.

Source de la traduction

S. Barbara

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Dans cette version rare du mythe d’Héraclès le héros est secondé par Iphiclès, son demi-frère, et non par Iolaos, son neveu (schol. 687b Crugnola). Le fils d’Amphitryon et d’Alcmène, blessé par le venin de l’Hydre, est soigné par Esculape au moyen d’une herbe cueillie au bord du Mélas, un fleuve de Béotie (schol. 686a Crugnola). L’épithète « phlégyenne » pourrait venir d’un toponyme de Phocide ou du nom du grand-père d’Esculape (schol. 685a Crugnola).

Rédacteur du commentaire

S. Barbara

Bibliographie

J.-M. Jacques, p. 190-191.

Indexation

Mot(s)-clé(s) :

panacée

Commentaire iconographique 1

Commentaire

L'iconographie d'Iphiclès se limite aux scènes se rapportant à son enfance et son adolescence (voir LIMC, s.v. "Iphikles" n° 1-10 [Iphiclès est effrayé par les serpents que le petit Héraclès étrangle] et n°11 [Linos lui apprend à jouer de la lyre]). Rien ne permet de le reconnaître dans les représentations de la lutte contre l'Hydre.

Auteur du commentaire iconographique

N. Icard

Comment citer cette notice

Texte n°137005 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait137005/. Première version : 25/07/11. Date de mise à jour : 05/10/12

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